La
cause, comme la conséquence, indique un rapport
logique entre deux faits ou entre deux
situations :
Il pleut [1] <======================>
Je prends mon parapluie[2] (cause,
raison de [2])
(conséquence, résultat de [1])
Les procédés grammaticaux expliciteront
tantôt la relation de cause, Je
prends mon parapluieparce
qu'il pleut.
tantôt la relation de conséquence
: Il
pleut, si bien que je
prends mon parapluie.
1) Dans une phrase simple,
lecomplément
circonstanciel de causepeut être:
Un groupe
nominal prépositionnel introduit par : à, pour, de, par,
à cause de, en raison de, faute de, grâce
à. Il a été condamnépour vol.
Un groupe
verbal à l'infinitif introduit par une
préposition :
à, de, pour, faute de. Faute d'avoir réservé à temps, je n'ai pas eu de place.
Un verbe au gérondif La mer ayant rompu les digues, de nombreuses terres furent inondées.
2)
Dans une phrase complexe,
la proposition
subordonnée circonstancielle de cause(ou subordonnée causale)est introduite par une conjonction de subordination : parce que,
comme (obligatoirement placé en tête de phrase), parce que, puisque
(suppose que la cause est déjà connue),
étant donné que, sous prétexte que, d'autant que.
Puisque vous le voyez souvent, assurez-le que je l'aime beaucoup.
Le verbe de la proposition subordonnée est à l'indicatif, sauf si la cause est niée (par non que) Il ne viendra pas, non qu'il n'en ait pas envie, mais parce qu'ilestà l'étranger.
3) Autres
moyens
Par une proposition subordonnée participiale : La mer ayant rompu les digues, de nombreuses terres furent inondées.
Par la conjonction de coordinationcar ou par un adverbe de liaison (en effet) Je lui ai offert une bande dessinée;en effet, il en lit beaucoup
Par la simple juxtaposition de deux propositions indépendantes et par la ponctuation (l'expression de la cause est alors implicite)
Il sont revenus mécontents de leur voyage : leur hôtel était très mal situé.